Né à Pau (64) en 1943
Vit et travaille en Rhône-Alpes
Vit et travaille en Rhône-Alpes

Élévation 99 - 1999 - Dessin - 17 x 12 cm
Me suis toujours pris les pieds dans le tapis de la langue…des langues. Doit-on parler franglais comme ça se fait en art contemporain? Plus généralement, doit-on choisir d’être compris ? Par qui ? À quel public s’adresse-t-on ? Mes jeux de mots, jeux de phrase et explications blagueuses, tomberont elles à plat ? Mon Eschair = Escher, peut paraître énigmatique au béotien et trop trivial au connaisseur… Quelle éthique choisir, celle de l’auteur ou celle de l’auditeur ? J’ai choisi d’élever la chèvre et de cultiver le chou. Imagine-t-on un poète ciblant tel(s) lecteur(s) ? L’artiste commentateur de son travail doit, me semble-t-il, rester Artiste… en l’occurrence Poète au sens figuré. Et si cette précision ne suffisait pas, on devrait se rappeler que les Arts, plastiques, verbaux, écrit et oraux, sonores, aphones, écrits, dits, dessinés, voluminés etc. se sont mélangés inextricablement… Merci Duchamp et consorts (je pense au Morellet du Et comment taire mes commentaires). Nageons en Poésie.
Se rappeler que les catégories artistiques sont des repères qu’il convient de détruire dés que repérés. La meilleure critique sera un Sonnet ou une Élégie disait Baudelaire. Ce qu’illustre, lisez le, Daniel Arasse, immense commentateur s’il en est. Sa liberté tous azimuts époustoufle. A minima, on ne peut exiger de l’autocritique la rigueur catégorielle à laquelle la critique est astreinte…
D. B
Se rappeler que les catégories artistiques sont des repères qu’il convient de détruire dés que repérés. La meilleure critique sera un Sonnet ou une Élégie disait Baudelaire. Ce qu’illustre, lisez le, Daniel Arasse, immense commentateur s’il en est. Sa liberté tous azimuts époustoufle. A minima, on ne peut exiger de l’autocritique la rigueur catégorielle à laquelle la critique est astreinte…
D. B