Née à Reims (51) en1971
Vit et travaille à Villefranche - sur - Saône ( 69)
Vit et travaille à Villefranche - sur - Saône ( 69)
Saccage - 2023 - Encres, pigments, collages et touches d’acrylique
100 cm x 100 cm
100 cm x 100 cm
Flaubert disait dans une lettre à Louise Colet en 1852 :
« j’aime dans la peinture, la peinture ; dans les vers, les vers »
Fanny commence alors par chercher la matière, un mélange d’encres, de pigments, de collages et de quelques touches d’acrylique, l’opacité de la peinture au fur et à mesure offre un détail puis un autre, ils finissent par correspondre à cet état indéfini, abstrait qui est en elle. Sensation de l’insaisissable qui devient saisissable de façon éclatée sur la toile. Quelques fois tous ces détails qui réussissent malgré elle à s’étaler devant elle, étaient là pour chercher à peindre quelque chose qui lui manquait, comme si, trait après trait, couleurs après couleurs, rature après rature, elle cherchait l’objet, comme si elle construisait son objet au fur et à mesure qu’elle peignait, sachant qu’il lui résisterait, puisqu’il est d’une nature fuyante.
La peinture n’exprime alors encore rien ou exprime ce qui n’est pas encore
exprimable, les traits et les couleurs fusionnent dans un four intérieur pour jaillir du pinceau et quand les ratures interviennent pour remodeler, c’est avec le même feu.
Emergent alors de cet état de chose éclaté des mondes inconnus où d’étranges silhouettes obscures ou mises dans la lumière reflètent les tourments de la vie, l’existence humaine défigurée par les tragédies de notre époque.
Saccage…
Mohammed El Amraoui
« j’aime dans la peinture, la peinture ; dans les vers, les vers »
Fanny commence alors par chercher la matière, un mélange d’encres, de pigments, de collages et de quelques touches d’acrylique, l’opacité de la peinture au fur et à mesure offre un détail puis un autre, ils finissent par correspondre à cet état indéfini, abstrait qui est en elle. Sensation de l’insaisissable qui devient saisissable de façon éclatée sur la toile. Quelques fois tous ces détails qui réussissent malgré elle à s’étaler devant elle, étaient là pour chercher à peindre quelque chose qui lui manquait, comme si, trait après trait, couleurs après couleurs, rature après rature, elle cherchait l’objet, comme si elle construisait son objet au fur et à mesure qu’elle peignait, sachant qu’il lui résisterait, puisqu’il est d’une nature fuyante.
La peinture n’exprime alors encore rien ou exprime ce qui n’est pas encore
exprimable, les traits et les couleurs fusionnent dans un four intérieur pour jaillir du pinceau et quand les ratures interviennent pour remodeler, c’est avec le même feu.
Emergent alors de cet état de chose éclaté des mondes inconnus où d’étranges silhouettes obscures ou mises dans la lumière reflètent les tourments de la vie, l’existence humaine défigurée par les tragédies de notre époque.
Saccage…
Mohammed El Amraoui