Né à Bourg- en - Bresse (01) en 1962
Vit et travaille à Saint-Jean-de-Vaux (71)
Vit et travaille à Saint-Jean-de-Vaux (71)
Kashshash - 2023 - Acrylique et encre sur toile - 195 cm x 130 cm
Je travaille à partir de photographies issues de mon quotidien, et c’est par une longue manipulation informatique de déconstruction puis de reconstruction de l’image que l’oeuvre s’élabore.
Grâce à la peinture, par le jeu des densités et des lumières, l’image revient à la surface par strates superposées. La peinture reprend ses droits et ses qualités, ramenant de l’humain, du sensible, dans un contraste décalé entre réalisme et abstraction.
Réalisée à la suite d’un séjour à Beyrouth cette peinture fait écho à un phénomène social appelé kashshāsh.
Dans un bidonville qui jouxte le camp de Sabra à Beyrouth, des réfugiés syriens, chiites libanais ou doms (gitans du Moyen-Orient) montent sur les toits pour faire voler leurs escadrilles de pigeons.
Ce jeu consiste à capturer les pigeons d’un autre joueur. Le ciel est un territoire de chasse dans lequel des rivalités s’exercent, des alliances se font et se défont, les hiérarchies sont mises à l’épreuve. Le kashshāsh oscille entre le jeu, la chasse, voire la guerre.
P. M
Grâce à la peinture, par le jeu des densités et des lumières, l’image revient à la surface par strates superposées. La peinture reprend ses droits et ses qualités, ramenant de l’humain, du sensible, dans un contraste décalé entre réalisme et abstraction.
Réalisée à la suite d’un séjour à Beyrouth cette peinture fait écho à un phénomène social appelé kashshāsh.
Dans un bidonville qui jouxte le camp de Sabra à Beyrouth, des réfugiés syriens, chiites libanais ou doms (gitans du Moyen-Orient) montent sur les toits pour faire voler leurs escadrilles de pigeons.
Ce jeu consiste à capturer les pigeons d’un autre joueur. Le ciel est un territoire de chasse dans lequel des rivalités s’exercent, des alliances se font et se défont, les hiérarchies sont mises à l’épreuve. Le kashshāsh oscille entre le jeu, la chasse, voire la guerre.
P. M